Produire des documents académiques écrits
Apprenez à rédiger un travail académique écrit
Ecrire un travail académique est une tâche que vous devrez réaliser à diverses reprises, par exemple en rédigeant un résumé de texte, un compte-rendu de lecture, une synthèse thématique, une dissertation ou encore en réalisant des travaux de recherche (travail de séminaire, de mémoire ou encore une thèse). Souvent, la rédaction d’un travail académique intervient après une “recherche d’informations bibliographiques” (cf. activité Rechercher de l’information bibliographique). L'activité “Produire des documents académiques écrits” propose de suivre six étapes pour la rédaction d’un travail universitaire.
Choisir un traitement de texte
Il est important de ne pas sauter sur le premier traitement de texte venu. Il est préférable de bien considérer les différents traitements de texte que vous pouvez utiliser.
En effet, l’ensemble des étapes d’un travail d’écriture peut nécessiter l’utilisation de multiples fonctions d’un traitement de texte. Selon celui-ci, ces fonctions seront disponibles ou pas, faciles ou difficiles à mettre en oeuvre.
De plus, on a trop l’habitude de travailler avec un seul traitement de texte. Au contraire, bien souvent, il serait plus efficace de faire certaines étapes d’un travail d’écriture avec un premier outil et les autres étapes avec un second outil. Par exemple, vous avez commencé à écrire un rapport de séminaire avec Google Drive pour faciliter la collaboration dans votre équipe de travail. Mais pour faire la mise en page du document, vous vous apercevez que Google Drive est très limité. Vous pouvez alors décider de passer à Word en désignant un membre de votre groupe ayant un bon “sens du beau”.
Votre choix va dépendre du travail d’écriture que vous devez faire. Le choix d’un traitement de texte se fait donc en même temps que l’identification du type de votre travail écrit (cf. Scénario d’apprentissage “Ecrire un travail”). Le tableau comparatif des traitements de texte (cf. Famille d'outils) peut vous aider à trouver le plus adapté à vos besoins.
Critères à appliquer en faisant l’activité :
Connexion Internet
Si vous travaillez à des endroits où vous disposez toujours d’une connexion au réseau Internet, vous pouvez choisir des outils en ligne. Si vous travaillez plutôt dans des endroits n’offrant pas une telle connexion, un logiciel installé sur votre ordinateur sera plus adéquat et vos documents seront également enregistrés en local.
Ordinateur(s)
Si vous travaillez presque toujours sur le même ordinateur pour ce travail d’écriture, vous pouvez garder vos documents sur le disque dur de cet ordinateur. Si vous changez souvent d’ordinateur (maison, université, bureau, etc.), un système de stockage en ligne peut mieux vous convenir ou une clé USB. Des systèmes hybrides existent aussi, permettant un stockage de vos documents en local (sur un ordinateur utilisé temporairement) et une synchronisation sur un serveur en ligne pour sauver vos documents avant de continuer votre travail sur un autre ordinateur.
Travail individuel ou en groupe
Si vous travaillez en groupe, deux éléments devront être considérés : la gestion des versions et le travail en synchrone/asynchrone. Certains outils (Microsoft Word) permettent d’enregistrer et visualiser les changements sur un document, d’autres sont plus adaptés lorsqu’on travaille à plusieurs en même temps sur le même document (Only Office avec Switch Drive). (cf. Activité "Ecrire un document en équipe").
Sensibilité des informations
Si vous traitez d’un argument délicat, ou que votre travail inclut des listes de noms, des informations sur une ou plusieurs personnes, il faut faire preuve de prudence, et préférer un outil qui n’enregistre pas ces informations sur un serveur en dehors de votre contrôle. Dans ce cas, il est souhaitable d’éviter l’utilisation des outils de rédaction ou de stockage en ligne comme Google Drive ou OneDrive. En effet, ces outils stockent vos documents sur un serveur qui est la propriété des entreprises offrant ces services. Vous n’avez donc plus un contrôle total de ce qui peut se passer avec les informations qu’il contient. Si le risque semble faible, il n’est pas nul. Ainsi, plus les données sont sensibles, plus un stockage uniquement en local (ou sur un serveur local comme celui de votre institution) est à préférer.
Fonctions de l’outil
Selon le travail d’écriture que vous avez à effectuer, certaines fonctions seront plus ou moins importantes pour vous. Si vous savez que votre texte devra inclure de multiples citations de textes, des copies d’images, etc. votre outil devra permettre des “copier-coller” faciles d’informations trouvées en ligne. Si votre document final doit être formaté selon un modèle particulier comprenant de nombreux styles, votre outil doit faciliter l’application d’une mise en page complexe. Si votre texte va nécessiter de multiples évolutions, votre outil doit rendre possible et facile d’apporter des modifications, des corrections, des versions différentes et l’insertion de commentaires lors de relecture. Enfin, un travail universitaire inclût le plus souvent une bibliographie. Votre outil doit donc faciliter la création de votre bibliographie en permettant l’utilisation dans le traitement de texte de gestionnaires bibliographiques comme Zotero ou Citavi.
Faire le plan-structure du document
Le plan, c’est-à-dire la liste et l’ordre des parties du document, varie selon le type de document-travail. En réalisant le plan du document, vous obtenez un fil rouge logique pour la rédaction de votre travail.
Attention à bien respecter les règles de votre établissement, de votre faculté et de votre département. En effet, les règles proposées dans les exemples ci-dessous peuvent différer de celles de votre établissement.
- Le manuel de rédaction de Kleemann-Rochas, Farina, Fernandez et Michel (2010), rassemble des conseils, des fiches pratiques, etc. pour les différents types de documents suivants : un rapport, un rapport de stage, un rapport d’activité, un projet de recherche, un mémoire de compilation, une présentation de mémoire ou d’une thèse.
- L'article de Brassart (1993), décrit le travail à mener pour effectuer un travail de synthèse de documents et, en particulier, montre explicitement les différences avec un travail de résumé.
Organisez vos idées
Cette étape se fait en plusieurs passages. Il est utile de savoir comment commencer votre travail (brouillon) et vers quel résultat on tend (texte final). Cependant, il est utopique de penser que vous arriverez à coucher sur le papier le texte final du premier coup. C’est au contraire par des passages successifs sur votre texte, depuis un brouillon de départ de plus en plus construit et enrichi de citations et d’exemples, que vous parviendrez à un texte ayant une cohérence et une qualité satisfaisantes.
Réaliser un premier brouillon
Si vous avez pour tâche de synthétiser vos idées sur une thématique :
- N’ayez pas peur de vous lancer et de coucher sur le papier une liste des premières idées importantes qui vous viennent en tête. Définissez ainsi les parties importantes de votre document (chaque partie importante est centrée sur une idée importante). Pour établir un tel plan de votre document, vous pouvez vous aider des outils “outliners” présents dans les traitements de texte.
- Sur la base de vos notes, prises durant la lecture de textes se rapportant à ce thème (cf. activité « Prendre des notes »), trouvez des arguments appuyant vos idées et ajoutez ces arguments dans les parties correspondantes du document. Décidez aussi si vous rajoutez des idées dans votre liste.
- Rédigez alors un premier texte pour chacune des parties importantes de votre document.
Si vous avez pour tâche de synthétiser les idées principales d’autres auteurs sur une thématique :
- Brassart (1993) conseille de partir d’un tableau où sont rassemblées les idées principales notées pendant la lecture des différents documents utilisés (une colonne par document) (cf. activité « Prendre des notes »).
- Construisez le plan de votre document avec ces idées importantes : chaque partie importante est centrée sur une idée importante. Pour établir un tel plan de votre document, vous pouvez vous aider des outils “outliners” présents dans les traitements de texte.
- Cherchez-y les arguments que vous jugez les plus importants dans ces textes, avec les nuances, voire les oppositions, que vous trouvez à leurs propos chez les différents auteurs. Insérez ces arguments dans les parties correspondantes du document.
Défendre par l’argumentation ses idées et ses méthodes de travail
Suivant le type de travail à écrire, notamment dans les travaux de recherche tels que mémoire ou travaux de séminaire, il est nécessaire d’argumenter vos idées ainsi que de décrire et justifier vos méthodes de travail.
Que ce soit pour défendre vos idées ou celles que vous trouvez chez des auteurs, construisez votre argumentation sur la base de vos lectures, des notes que vous avez prises pendant ces lectures et des arguments appuyant votre compréhension. Pensez à rester fidèles aux idées énoncées par les auteurs cités.
Revoir la structure des arguments dans votre texte
Est-ce que les arguments se suivent de façon cohérente ?
Est-ce qu‘une explication serait mieux placée plus haut, ou plus bas, dans le document ?
Est-ce qu’un exemple devrait être mis dans le corps du texte (parce qu’il est nécessaire à la compréhension du texte) ou plutôt en annexe (parce qu’il est important sans être nécessaire à la compréhension) ?
Proposer un texte structuré, clair et construit
Le Module 5 du guide de Kleemann-Rochas, Farina, Fernandez et Michel (2003 et 2010), conseille sur la construction d’un texte pour le rendre cohérent et dynamique :
- Le principe devrait être le suivant : développer une idée par paragraphe tout en prenant garde à ce que la suite des idées vous mène à ce que vous souhaitez démontrer.
- La cohésion du texte se base sur des connecteurs (reprises, constructions d’espace et commentaires métatextuels) qui auront “un effet sur la cohésion générale” du contenu.
- Situer votre discours par rapport à celui d’autrui.
- A éviter : pièges grammaticaux et incohérences
- Travail de réécriture
Rédiger et compléter votre texte
Pourquoi accorder une attention particulière à la rédaction de votre document? Plus votre texte sera cohérent et bien écrit, plus il sera lisible, exprimera correctement vos idées et montrera votre compréhension et votre réflexion de la thématique. De surcroît, il donnera envie au lecteur de s’y attarder.
Pour vous aider vous pouvez suivre les étapes suivantes :
Accordez une attention particulière à la formulation de vos phrases (style et sens)
Les pages "Rédiger un travail" (Service des bibliothèques de l’UQAM, 2011), donnent beaucoup de conseils pour cette étape (cf. "Ecrire et paraphraser"). En effet, en prenant garde à ces éléments, vous faciliterez la lecture du contenu :
- Vérifiez le sens des mots employés en vous aidant avec des dictionnaires.
- Employez un langage écrit (plus formel) et pas parlé. Par exemple éviter la formulation: “j’vous avais pas parlé des atomes” au profit de “je ne vous avais pas parlé des atomes”.
- Utilisez des connecteurs pour donner une logique et une cohésion au texte.
- Supprimez les répétitions de mots. Faites toutefois attention que, dans un texte scientifique, la répétition d’un terme peut être voulue parce qu’il exprime un concept précis et que l’emploi d’un « synonyme » changerait alors le sens de votre texte tout en en diminuant la qualité.
- Utilisez des formes actives et affirmatives au profit des formes passives et négatives.
Ajoutez des graphiques et des illustrations
Vous enrichissez votre document en complétant votre texte avec des graphiques et/ou des illustrations :
- Si vous avez des données quantitatives ou qualitatives, aidez-vous d’un outil de « Création de graphiques » pour produire une visualisation de ces données qui complète votre propos.
- Si vous pensez à une illustration plus imagée, cherchez la dans une « Banque d’images » libres de droit.
Au terme de votre travail, passez à la correction orthographique et grammaticale de votre contenu
(cf. Tableau comparatif "Correction de texte")
Vous pouvez réaliser cette correction avec des outils intégrés dans certains programmes informatiques (p.ex. Word, Open Office, etc.) ou à l’aide de correcteurs en ligne. Profitez de cette opportunité tout en vérifiant le résultat obtenu avec une attention particulière. En effet, parfois les corrections sont inappropriées et/ou certaines erreurs sont omises. Utilisez aussi des sites et/ou outils de correction de conjugaison pour vérifier votre texte. En particulier, prenez garde à la concordance des temps pour les verbes employés.
Elaborer la bibliographie
Cette étape vous permet de définir des éléments importants pour établir votre bibliographie. Faites attention que tous les traitements de texte ne sont pas compatibles avec tous les outils de gestion bibliographiques. Il s’agit pour vous d’utiliser des passages (des citations) dans votre travail, pour étayer le propos de votre document et les idées que vous y soutenez. Ainsi vous serez amené à citer de manière directe et indirecte, dans le corps du texte, les sources qui appuient votre partie théorique ainsi que vos arguments les plus importants.
Il s’agit aussi de gérer les références bibliographiques des livres, articles, sites, etc. dont ces citations sont extraites. Vous devez élaborer une liste complète de ces sources, c’est la bibliographie, et la présenter en fin de votre document. Avec elle, vous montrez que vous vous êtes documenté·e et avez connaissance des principaux écrits sur le sujet. De plus, vous permettez au lecteur de votre document de se référer facilement aux sources utilisées.
En citant vos sources, vous rendez aussi justice aux auteurs et évitez toute forme de plagiat. En effet, le plagiat est une faute grave, ayant de sérieuses conséquences (allant jusqu’à l’exclusion de votre institution, voire l’interdiction de se réinscrire dans une autre haute école), il est préférable de se référer aux règlements de votre institution. Un outil comme Compilatio peut vous aider à ne pas faire de plagiat involontairement (oubli d'une citation).
Quand fait-on du plagiat ou de l’auto-plagiat ?
Lorsqu’on écrit des textes, on fait du plagiat si on ne donne pas la source des extraits ou des idées déjà écrits dans d’autres livres, articles, travaux, billets de blog, etc. et/ou si on ne différencie pas correctement dans un texte ce que l’on a écrit de nouveau de ce que l’on a trouvé ailleurs. En général, on utilise des guillemets pour des citations directes et on crée une bibliographie des œuvres citées.
- Montrer un texte que quelqu’un a écrit.
- Des guillemets sont ajoutés pour les citations directes.
- Les citations sont ajoutées selon une norme.
- On voit la bibliographie créée.
Attention aussi à l’auto-plagiat ! Ce que vous avez écrit vous-même antérieurement dans un travail précédent peut être utilisé dans un nouveau travail mais vous devez citer la source (votre travail précédent).
Les règles en vigueur en ce qui concerne les citations directes et indirectes
Informez-vous sur les règles en vigueur dans votre institution en ce qui concerne les citations directes et indirectes et sur la-les norme-s utilisée-s dans votre domaine
- Les pages "Rédiger un travail" (Service des bibliothèques de l’UQAM, 2011) donnent beaucoup de conseils pour cette étape (cf. "Citer ses sources", "Présenter sa bibliographie" et "Eviter le plagiat").
- APA Citation Examples (Site de l’Université du Maryland)
- Zotero Style Repository (outil de correspondance entre disciplines et normes bibliographiques) (cf Ressources)
Pensez à utiliser un outil de gestion bibliographique électronique
Un outil de gestion bibliographique (par exemple Zotero ou Citavi) vous facilite énormément la gestion de vos références et de votre bibliographie (cf. Famille d'outils "Gestion bibliographique") quand vous écrivez un document.
Ensuite, avant de diffuser votre texte, un autre outil numérique de la même famille, comme Compilatio ou Turnitin, va vous permettre de vérifier si votre texte ne contient pas d’extraits venant d’autres documents et que vous avez oubliés de citer (un oubli est toujours possible). NB : Vos enseignant·es bénéficient aussi d’un accès à ces outils et l’utilisent en particulier pour vérifier si les travaux que vous leur remettez, pour un séminaire par exemple, ne contiennent pas de cas de plagiat.
Relire votre texte
La relecture est une étape importante qui nécessite de prendre un certain recul sur son travail écrit afin de l’évaluer dans son ensemble. Il est vivement conseillé également de faire relire votre travail par une tierce personne (par exemple un collègue) qui pourra, contrairement à vous, jeter un regard neuf et objectif sur votre travail.
- Effectuez la vérification des trois aspects suivants : Forme (style) ; Contenu (sens) ; Analyse des marques linguistiques. Dans la section « N’avez–vous rien oublié? » du guide de Kleemann-Rochas, Farina, Fernandez, & Michel (2003), ces trois aspects sont détaillés.
- Il est important de vérifier si les normes de citation bibliographiques sont respectées dans tout le texte. Vous vérifiez ainsi que vous ne faites pas de plagiat. Faites cette vérification avec un outil comme Compilatio.
- Si vous en avez la possibilité, il est judicieux de faire relire votre travail par une ou deux autres personnes. En effet, avoir écrit votre texte influencera votre perception de celui-ci (à force de travailler sur un texte, on relit ce que l’on veut relire). Et cela peut vous empêcher de déceler des défauts de votre texte concernant :
- la structure de votre texte : des parties manquantes, la répétition d’un argument à plusieurs endroits ;
- le contenu et la forme de votre texte : certaines formulations de phrases inappropriées (style), quelques idées mal expliquées (sens) ou encore certaines coquilles, certains termes mal choisis (sens).
- Pour un texte important (travail final d’un cours, travail de BA, lettre de motivation pour un emploi, etc.), faites faire dans tous les cas une relecture par au moins une tierce personne.
Mettre en page le texte
Lorsque vous avez un texte devant les yeux, réfléchissez à l’effet qu’il produit sur vous. Si la taille d’écriture est trop petite ou que le texte est trop compact, avez-vous envie de vous plonger dans son contenu ?
Soigner la mise en page facilite la lecture de votre travail (de son contenu et son plan-structure). De même, votre université peut imposer des critères de mise en page à respecter pour que votre travail soit validé.
- Au terme de votre travail, référez-vous à nouveau aux consignes données pour la mise en page de votre travail (par exemple : règlements de votre université) afin de vérifier qu'il respecte bien ces consignes. Simplifiez-vous le travail en faisant une mise en page sobre et élégante.
- Votre mise en page doit aussi faire apparaître, le plus clairement possible, le plan-structure de votre document à vos lecteurs.
- Certains traitements de texte vous permettent d’écrire votre texte et de le mettre en page (par exemple : Word ou OpenOffice). D’autres éditeurs ont des possibilités de mise en page bien plus réduites (par exemple : Only Office ou Google Docs).
- Avant de transmettre votre document, pensez à l’enregistrer en format “pdf” (format de distribution) afin de figer sa mise en page et son contenu. En effet, si vous envoyez votre document dans une autre version, son contenu pourra être modifié en cours d’envoi ou, ensuite, par le destinataire. En version “pdf”, ce risque est réduit. Faites cet enregistrement avec votre traitement de texte ou, par exemple, avec smallpdf. Vérifiez ce que vous obtenez après sauvegarde au format “pdf”.
Insérer des annexes et un index
Pourquoi mettre en annexe certaines informations dans votre document ? Pourquoi créer une table des figures ou un index ? Avec les annexes, il s’agit de ne pas surcharger votre travail avec un surplus d’images, de tableaux ou de textes. Avec les tables des figures et les index, il s’agit aussi d’offrir plusieurs modes de lecture des contenus de votre document.
Chaque tableau, graphique et image doit avoir son utilité. Par conséquent, limitez-vous aux illustrations qui apportent le plus à votre texte (vision synthétique de certaines informations, explicitation de situations, visualisation de certaines données, etc.).
- Celles qui sont nécessaires pour comprendre votre argumentation sont à placer dans le corps du texte.
- Celles qui sont importantes mais pas nécessaires pour cette compréhension sont à placer dans une annexe.
- Celles qui ne sont ni nécessaires ni importantes ne doivent pas être insérées dans votre document.
Critères à appliquer pour insérer des annexes
Il est vivement recommandé de vous référer aux consignes d’écriture de votre travail afin de vérifier qu’elles sont bien respectées pour les annexes, tableaux, index, etc.
Pour les annexes : Si vous avez une grande quantité d’images/tableaux/graphiques et de textes, il est préférable de placer en annexe les informations importantes mais pas nécessaires à la compréhension. Mais n'éliminez pas ces éléments. En l’absence de tels contenus, la personne qui corrige votre travail pourrait juger son contenu insuffisant.
Pour les tables de figures : Si vous avez de nombreux figures et tableaux, vous pouvez aussi constituer une table des figures (à placer après la table des matières). Elle enrichit la lecture de votre document en facilitant un accès direct à ces informations. Votre travail peut aussi nécessiter l’emploi de nombreuses abréviations. Pour faciliter la lecture de votre texte, vous pouvez en constituer une liste, avec leur signification, et la placer après la table des matières et les éventuelles tables des figures.
Pour un index : Un index peut être constitué pour rediriger vos lecteurs dans votre texte aux endroits où sont cités des auteurs et où sont explicités des concepts. On peut séparer l’index des auteurs de celui des concepts. L’index est présenté après la bibliographie et avant les annexes.